Combattre l’addiction aux jeux d’argent

Combattre l’addiction aux jeux d’argent

Commençons cet article par un nombre interpellant: la Belgique compte à ce jour entre 150.000 et 200.000 addicts aux jeux d’argent. Plus effrayant encore: ce chiffre a quadruplé en cinq ans à peine. En quoi consiste cette addiction? Existe-t-il un profil type? Comment s’en sevrer? Réponses.

Combattre l'addiction aux jeux d'argent

Addiction aux jeux d’argent: définition

Avant de nous attarder à l’addiction aux jeux d’argent en tant que telle, penchons-nous sur l’addiction de manière plus large.

Le magazine Psychologies définit l’addiction comme suit:

« Dépendance à une substance (drogue, alcool), mais aussi à un comportement ou à une situation (boulimie, jeu pathologique, achat pathologique, certaines conduites suicidaires, anorexies et conduites sexuelles, cleptomanie, etc.) voire à une relation affective (par rapport au conjoint, notamment), même si sont ressenties une souffrance, une fréquente culpabilité, et que sont réalisées des tentatives de maîtrise ou d’interruption. »

Voilà pour la définition. Nous dirons que l’addict ou dépendant est la personne soumise à une addiction, quelle qu’elle soit.

Le dépendant aux jeux d’argent ne parvient pas à s’arrêter de jouer, délaisse ses besoins et devoirs, s’endette et se met en danger.

Si le phénomène s’est accentué ces dernières années, c’est parce que l’accès à la pratique s’est vu facilité par l’arrivée des jeux en ligne. Le Belge jouerait d’ailleurs 15 fois plus qu’il y a 20 ans.

Un profil à risque?

Si nous ne pouvons pas à proprement parler de profil type, nous ne serions toutefois pas tous égaux devant l’addiction aux jeux d’argent. Certains facteurs génétiques, environnementaux et autres nous rendraient plus à même de succomber à la tentation.

Comment s’en sortir?

Toute cure débute par l’acceptation de sa propre problématique. Une fois le problème identifié et reconnu vient alors le moment de le régler. Si certains dépendants y parviennent seuls, ce n’est toutefois pas le cas de tous.

Consulter un psychothérapeute dont c’est la spécialité peut être une solution, tout comme il est conseillé de se faire inscrire sur la liste des interdits de jeux.

En règle générale, disons que la communication (avec un professionnel, des amis, le cercle familial) est généralement la clé.