Le marché français de la sécurité privée poursuit son essor

Le marché français de la sécurité privée poursuit son essor

En France, la recrudescence des menaces favorise une collaboration plus étroite entre les forces de l’ordre et les acteurs de la sécurité privée. Les Français sont favorables au renforcement de cette coopération, selon le dernier baromètre Fiducial sur la sécurité et 60 % d’entre eux ont une image positive des métiers de la sécurité privée. Le président de l’USP Sécurité a commenté l’évolution du secteur au micro de Grand Matin Sud Radio.

Essor de la sécurité privée dans un contexte tendu

Les attaques terroristes qui ont frappé l’Hexagone depuis 2015 ont consolidé le rôle des entreprises privées de sécurité à Paris et en région. Renforts précieux pour la police et la gendarmerie, bénéficiant d’une meilleure reconnaissance par le public, ces professionnels ont accompli des progrès considérables pour la montée en compétences de leurs salariés, mais également en matière d’éthique et de transparence. Ce marché en pleine expansion devient un gros pourvoyeur d’emploi et les entreprises sont désormais en mesure d’offrir des perspectives de carrière à leurs collaborateurs.

Claude Tarlet, président de l’USP Sécurité (Union des Entreprises de Sécurité Privée) et invité du Grand Matin Sud Radio, a commenté le changement. Pour lui, le contexte extrêmement tendu, avec le risque permanent de nouveaux attentats, les Français ont conscience de l’importance de la présence de policiers, de gendarmes, de militaires, que viennent appuyer les sociétés privées.

Définition des rôles et armements des agents privés

Il a également apporté un éclairage sur le débat récurrent concernant la répartition des rôles entre les agents de l’État et les privés sur le terrain. Pour lui, la mission de ces derniers consiste en un soutien aux acteurs publics, sur des sites sensibles ou des espaces ouverts au public.

Sur la question de l’armement, Claude Tarlet tient à rassurer les Français en évoquant un cadre législatif strict. Les entreprises concernées devront notamment se plier à des règles très précises en termes de recrutement, de formation du personnel et d’encadrement. Sur l’aspect formation, la création d’un institut de formation aux métiers de la sécurité privée est en projet avec l’État pour inculquer aux personnes intéressées les aptitudes et les qualités requises par ce métier.