Rites funéraires en Indonésie

Rites funéraires en Indonésie

L’Asie et principalement l’Indonésie sont connues pour leurs coutumes, leurs traditions, leurs légendes mais aussi leurs rites funéraires. Très différentes de chez nous, ces cérémonies funèbres découlent de croyances et religions que nous ne connaissons que très peu. Dans cet article, nous nous penchons sur les rituels funéraires de l’île de Bali.

Rite funéraire à Bali: la crémation

L’île de Bali, de plus en plus connue par les voyageurs et les touristes pour ses magnifiques paysages, abrite une population pour la plupart hindoue (contrairement au reste de l’Indonésie où la population est en majorité musulmane).

Chez les balinais hindous, la mort d’une personne est célébrée de manière joviale: c’est une fête. Selon eux, la mort est un passage de l’âme vers un plan supérieur où elle sera purifiée, débarrassée de mauvais esprits et pourra enfin jaillir et briller.

Les funérailles sont assez longues et commencent par la préparation de la cérémonie. Le corps du défunt est lavé et habillé avec des vêtements hauts en couleurs. On dispose des fleurs, des fruits ou encore de l’argent tout autour du cercueil. Ces offrandes permettent à l’âme du défunt d’atteindre sa vie supérieure plus facilement. Le cercueil est ensuite béni puis placé dans un sarcophage.

Après cela, le tout est brûlé jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des cendres qui sont recueillies par la suite. On verse les cendres dans un récipient fleuri puis on les disperse dans un cours d’eau aux alentours.

Les cendres vaguent le long du fleure, suivies par la famille, les amis et les villageois jusqu’à ce que l’âme soit libérée. Ces cérémonies funéraires commencent souvent avec quelques proches et se terminent en grand cortège: de nombreuses personnes rejoignent la cérémonie pour accompagner l’âme.

Une vision très différente de celle que nous avons de la mort en Europe

Les croyances et les pratiques des hindous sont très différentes voire opposées à celles que nous avons chez nous. Le concept de crémation reste tout de même similaire, mais il n’y a, par exemple, pas de sépulture à Liège.