26,5% des entreprises bruxelloises ont un risque de faillite élevé

En 2011, 26,5% des PME bruxelloises avaient un risque de faillite élevé et un potentiel de croissance limité d’après l’Union des Classes Moyennes (UCM).

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Dans son communiqué de presse, l’UCM détaille le rapport qu’elle a réalisé avec le bureau d’étude Graydon et l’organisation des indépendants flamands (Unizo) sur la santé des PME bruxelloises entre 2002 et 2012.

Il ressort de ce rapport qu’en 2011, Bruxelles comptait 112.304 PME, soit une croissance de 20% en dix ans. Plus précisément, le nombre de PME a augmenté de 25% sur les dix dernières années tandis que le nombre d’entreprises individuelles a augmenté de 9%.

Bruxelles comptait 12% des PME de Belgique en 2012 et les secteurs les plus représentés étaient le secteur des services (33%), celui de la construction (10%), le commerce de détail (9%) et l’horeca (6%). Cependant, si la situation des PME bruxelloises s’est améliorée en 2011 (notamment au niveau de la rentabilité et de l’indépendance financière), les résultats sont toujours en-dessous du niveau qui était le leur avant la crise. Le rapport indique par exemple que le taux de rentabilité de PME en région bruxelloise (7,6%) est inférieur à celui de la Wallonie (9,4%) et de la Flandre (8,8%).

Cependant, si le rapport indique de 26,5% des PME bruxelloises avaient un risque de faillite élevé en 2011, il faut également noter que 57% des entreprises bruxelloises sont saines. Les secteurs les plus sûrs sont les banques, les holdings et les assurances tandis que l’horeca, l’automobile et le commerce de détails sont les secteurs les plus à risque.